vendredi 12 août 2011

Halaha du jour: "Va te laver la bouche tu sent le poisson"


Après avoir mange du poisson et avant de manger de la viande, (ou vice-versa):


1- On se lave les mains

2- On mange un morceau de pain

3- On boit (de l'eau, on se calme les alcoolos !!!).



Note: Certaines communautés Ashkénazes, n'ont pas coutume de se laver les mains avant de manger le morceau de pain.

"A plus ! J'vais prendre un peu l'air"

jeudi 11 août 2011

Halaha du jour: "C'est droit ou penché ??? "

Comment doit-on fixer la Mézouza ?

Dans son commentaire sur la Guémara Ménah’ott, Rachi explique que si l’on a fixé la Mézouza lorsqu’elle est couchée de façon horizontale, on n’est pas quitte de son devoir.
Il faut donc la fixer à la verticale, sur la longueur du linteau.
Les Achkénazes ont la tradition de fixer la Mézouza en diagonale, malgré tout, s’il n’y a pas la place de fixer la Mézouza en diagonale, lorsque le linteau est étroit par exemple, même les Achkénazes peuvent la fixer de façon verticale, conformément à l’opinion de Rachi.

Devinette: David a acheté un appart dans la tour de Pise, comment doit il la poser ?

mercredi 10 août 2011

Halaha du jour: "l'eau ne deviendra plus jamais un déluge pour détruire la vie"

Celui qui aperçoit un arc en ciel récite la bénédiction :

« Barou’h Ata Ado- naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Zo’hère Habrit Venéemane Bivrito Vekayame Bemaamaro ».
« Béni sois-Tu, Eternel, Roi du monde qui se souvient de l’alliance, qui est fidèle à Son alliance et qui exécute Sa parole ».

On ne regarde pas trop longtemps un arc en ciel car c’est un pâle exemple du Trône de D.ieu (comme il est écrit dans Ezékiel 1).

Selon certains décisionnaires, quand on voit un arc en ciel, on ne devrait pas le signaler aux personnes alentour car c’est un signe qui nous rappelle que le monde aurait mérité la destruction comme au temps de Noa’h(Noé), mais que D.ieu a pitié et se souvient de Son alliance qu’Il avait conclue avec Noa’h.

(D'apres Rav Yossef Ginsburgh)

lundi 8 août 2011

Halaha du jour: "Maman, j'ai peur !!!!"

- Celui qui voit des éclairs récite la bénédiction :
« Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Ossé Maassé Béréchit ».
« Béni sois-Tu, Eternel, Roi du monde, qui fait la Création (comme) au commencement ».


- Celui qui entend le tonnerre récite la bénédiction :
« Barou’h Ata Ado- naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Cheko’ho Ouguevourato Malé Olam ».
« Béni sois-Tu, Eternel, Roi du monde, dont la force et la puissance remplissent le monde ».
- Il faut impérativement réciter ces Bérah’ot immédiatement après avoir vu l’éclair ou entendu le tonnerre. Dans tous les cas, on ne doit pas réciter ces Bérah'ot au-delà du laps de temps nécessaire pour dire les mots « Shalom ‘Aléh’a Rabbi », après que l’on a vu l’éclair ou que l’on a entendu le tonnerre. Si ce temps s’est écoulé, il ne faut pas réciter ces Bérah'ot, et il faudra attendre le prochain éclair ou le prochain tonnerre pour réciter.

- On ne prononce ces bénédictions qu’une fois dans la journée, sauf si le ciel s’est dégagé et que l’orage a recommencé.

dimanche 7 août 2011

Le 9 Av

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(source allegee: Wikipedia)
Le 9 av a toujours lieu le meme jour de la semaine que celui du premier jour de Pessa'h et ne peut donc jamais tomber un lundi, un mercredi ou un vendredi.
Sa durée s'étend du coucher de soleil (shkiyat ha'hama) du 8 av au moment de la sortie des étoiles (tzet hakokhavim) du 9 av, équivalant à environ vingt-quatre heures et demie.
Le jeûne n'ayant cependant pas été fixé par la Torah mais par les prophètes et les rabbins, il n'y a pas de délais supplémentaires avant et après le jeûne, comme c'est le cas à yom kippour.
La décision de travailler ou non le 9 av relève de la coutume locale bien qu'il soit déconseillé et, dans le cas des érudits, interdit.
De nos jours, on évite de travailler la première partie de la journée et on restreint le travail dans la seconde partie

La veille du 9 av

Le 8 av, l'on veille, on évite de se promener et on n'étudie plus que des sujets tristes
La seouda mafseket doit être prise à l'approche du soir ; on s'assied sur le sol et on prend un repas frugal, constitué traditionnellement de pain trempé dans la cendre et d'un œuf dur froid (d'autres plats sont possibles, tant qu'on ne prend qu'un seul plat cuit et qu'il ne contienne pas de viande).

La journée du 9 av

Les règles concernant le 9 av s'appliquent dès le crépuscule du 8.
La synagogue est dépouillée de ses ornements (rideau de l'arche, nappe de la table de lecture de la Torah, etc.), plongée dans une quasi-obscurité et les orants se comportent comme des endeuillés, déchaussés et assis sur des chaises basses.
Du fait de la gravité du jour, les restrictions ne se limitent pas, contrairement aux autres jeûnes publics, à la privation de nourriture et de boisson (par ailleurs, même les femmes enceintes et les nourrices, mais non les malades et les femmes ayant accouché depuis moins d'un mois, y sont astreintes, pour autant qu'elles n'encourent aucun risque. Elles portent aussi sur les baignades, les onctions, le port de semelles de cuir et les rapports conjugaux.
L’étude de la Torah (comprenant, outre la Bible et ses commentaires, la Mishna, le Midrash, le Talmud, la Aggada et la Halakha) est déconseillée dès la mi-journée du 8 av et interdite ensuite, en dehors du Livre de Job, du Livre des Lamentations, de leurs commentaires, des passages attristants du Livre de Jérémie, d’Eikha Rabba, du chapitre du traité Moëd katan traitant des lois du deuil etc. et des passages d'étude inclus dans la liturgie quotidienne.
Toute ablution de convenance est défendue, même à l'eau froide ; se laver les doigts à son réveil, pour la prière, après ses besoins, pour des raisons médicales ou parce qu'ils sont salis est autorisé.
Il est défendu de saluer son prochain ou de lui envoyer des cadeaux : on répond cependant à voix basse à l'ignorant ou au non-juif afin de ne pas les froisser. Les sorties non nécessaires sont déconseillées.

Le matin du 9 av

Au matin, on prie sans Tefillin et sans Talit car il s'agit d'ornements et cela ne convient pas à un deuil (cette coutume n'est pas suivie par les séfarades vivant a Jérusalem).

L'après-midi du 9 av

L'atmosphère de deuil s'allège l'après-midi : il devient permis de fumer (discrètement chez soi), de travailler, y compris pour son commerce (bien que les pieux l'évitent), de ne plus s'asseoir par terre et de commencer à préparer le repas.
Lors de l'office de l'après-midi, on prie avec le châle et les tefillin et on récite ce qu'on n'a pas dit le matin. 
Bon Jeune a tous


Lien utile concernant les Halahot:  http://www.chiourim.com/pdf/Halakhot_des_3_semaines%20_juillet_2011.pdf