vendredi 2 septembre 2011

Halaha du jour: "Ton truc la, c'est pas du gateau !!!"

Les gâteaux



Les gâteaux que l'on mange à la fin du repas lorsqu'on est rassasié ne nécessitent de bénédiction que s' ils sont a la fois croquants et fourrés comme certaines gaufrettes (wafers, Tirosh biscuits) . S'ils ne sont pas fourrés (biscuits) ou s' ils ne sont pas croquants (comme les tartes , les gâteaux a la crème, ou les religieuses) on ne dira pas la bénédiction . C'est pour quoi , il est préférable de les consommer avec bénédiction, après le Bircat Hamazone.
Dans les Communautés Aschkénazes, l'usage est de dire la bénédiction au cours du repas sur les gâteaux fourrés même s'ils ne sont pas croquants.

Tiré du livre « Guide Pratique des Jours de fêtes » du Rav Tsvi Yossef Parienti

jeudi 1 septembre 2011

Halaha du jour: "Te fais pas prier, ramènes ta fraise!!!"

Les fruits



Le Motsi rend quitte aussi des aliments que I'on prend pour ouvrir l'appétit : olives, citrons sales, variantes et des fruits que I’on a l'habitude de consommer au début du repas comme les pamplemousses ou le melon .Par contre il faut dire la bénédiction sur les fruits frais ou cuits (compotes) consommés a la fin du repas et les fruits salés : amandes, pistaches, etc .
Lorsqu'on a devant soi de nombreux fruits, on commencera pas ceux pour lesquels la Terre d'Israël a été louée dans l'ordre suivant : dattes, raisins, figues, grenades et toujours par les fruits de l'arbre avant celle de la Terre .
La première fois ou l’on mange des fruits qui se renouvellent chaque année, on dit la bénédiction "Chehé'heyanou". On commence par la bénédiction sur le fruit lui-même, puis "Chéhé'héyanou".
Dans les Communautés Aschkënazes , l'ordre est inverse.
Si on a oublié de dire"Chéhé'h éya nou et que l'on a consommé une partie de fruit, on ne pourra plus se reprendre .
On ne dit pas "Chehé-heyanou" sur les fruits comme les noix, les amandes et pistaches car on ne peut pas reconnaître les fruits nouveaux de ceux de l'année passée .

Tiré du livre « Guide Pratique des Jours de fêtes » du Rav Tsvi Yossef Parienti

mercredi 31 août 2011

Halaha du jour:"Fais moi du coucous chérie, fais moi du couscous"

Les plats principaux


Lorsqu'on a fait Motsi, on ne dit pas non plus les bénédictions sur les aliments qui rassasient comme les soupes, le couscous, l'arisha et sur ceux que l'on mange habituellement avec le pain, comme la viande, le poisson, les légumes, les oeufs et la boutargue (Adam H'out) evidemment.

Tiré du livre « Guide Pratique des Jours de fêtes » du Rav Tsvi Yossef Parienti

mardi 30 août 2011

Halaha du jour: "Passe moi le Cocou Coulou ..."

Les boissons

Lors qu'on a fait Motsi, on ne dit pas de bénédiction sur les différentes boissons, liqueurs ou café que Ion consomme au cours du repas a l'exception du vin sur lequel on dit "Bore péri haguefen" .
Le jour de fête (comme à Shabba th) lorsqu'on a récite le Kiddouch sur du vin (avant Mots i) ou si I'on s'en est rendu quitte et que l'on a bu un peu de vin du Kiddouch on ne dit pas "Bore péri haguefen" sur le vin que Ion consomme au cours du repas a condition d'en avoir eu l'intention pendant le Kiddouch .


Tiré du livre « Guide Pratique des Jours de fêtes » du Rav Tsvi Yossef Parienti

lundi 29 août 2011

Halaha du jour: "Hey, Ecoute... désolé j'ai pas le temps !!!"

Quelle est l’heure limite pour pouvoir accomplir la Mitsva de la lecture du Chém’a du matin ?

Il est enseigné dans le traité Bérah’ott au nom de rabbi Yéhochou’a dans la Michna, que l’heure limite pour pouvoir accomplir cette mitsva, est la fin de la 3ème heure de la journée, car la Thora nous dit « à ton levé et à ton couché », c'est-à-dire l’heure où les gens ont l’habitude d’aller se coucher et l’heure où les gens ont l’habitude de se lever, et ce moment le matin correspond jusqu’à la fin de la 3ème heure de la journée.

Ces 3 heures ne sont pas des heures ordinaires (60 minutes) mais des heures solaires qui se calculent en divisant le temps qu’il y a entre le lever du jour (l’aube) et la sortie des étoiles (certains disent que l’on calcule les heures qu’il y a entre le lever du soleil et son coucher), puis l’on divise le tout par 12 et l’on obtient la valeur d’une heure solaire. De la sorte, en été les heures seront bien plus longues qu’en hiver car les journées y sont bien plus courtes.

Certains décisionnaires sont d’avis que l’on doit compter ces 3 heures à partir de l’aube (qui a lieu une heure avant le lever du soleil environs), après cela on n’accomplit pas la Mitsva. Cet avis est reconnu sous le nom de « méthode du Magenn Avraham ».

D’autres décisionnaires sont d’avis que les 3 heures doivent être comptées à partir du lever du soleil, tel est l’avis du Rambam et cette méthode de calcule est connu sous le nom de « méthode du Gaonn de Vilna ».

Concernant la Halah’a nous retenons qu’il est bon de suivre a priori l’avis du Magenn Avraham, cependant en cas de force majeure, le Rav ‘Ovadia Chlita écrit que l’on peut s’appuyer sur l’autre avis selon qui, l’heure valable pour la lecture du Chém’a se termine à une heure plus tardive.

Tout celui qui craint le ciel doit s’efforcer de lire le Chém’a avant 8 h 11, car c’est une Mitsva de la Thora. Même celui qui prie après cette heure doit réciter le Chém’a uniquement avant la prière afin de ne pas dépasser l’heure limite.

(Source: http://www.halachayomit.co.il/)