
TRAVAUX DEFENDUS:
Tous les travaux
défendus le Shabbat le sont aussi à Kippour. Celui qui viole Kippour par des
travaux interdits est passible de la peine de Carète (retranchement de l'âme de
sa source divine et mort spirituelle)."
Les abstinences
spécifiques à Kippour - applicables à toute la durée de Kippour, le soir et la
journée - sont au nombre de cinq:
1) Interdiction de manger et de boire:
même la moindre petite quantité d'aliment. Les enfants, s'ils ont moins de 9
ans ne doivent pas jeûner. A partir de 9 ans, on les habitue à jeûner 2 ou 3
heures à partir du moment où ils auraient dû manger comme àl'accoutumée. Dès 11
ans, on peut les faire jeûner toute la journée s'ils ne sont pas de
constitution faible. L'obligation de jeûner commence à l'âge de 13 ans révolus
pour les garçons et 12 ans révolus pour les filles.
2) Interdiction
de se laver:
1. Il est
interdit de se laver à l'eau chaude.
2. La toilette n'est
interdite que pour des raisons de santé. Par conséquent, au réveil le matin, on
fait l'ablution rituelle des mains, Nétilat Yadayim, tout en ayant soin de ne
verser l'eau que jusqu'à la deuxième et troisième phalange, et non jusqu'au
poignet comme d'habitude. On passe les doigts mouillés sur les yeux pour en
enlever les saletés.
3. De même, après
avoir fait ses besoins, on se lave les mains, en se limitant au strict
nécessaire.
4. Les Cohanim se
lavent les mains comme d'habitude avant de faire Birkat Cohanim.
5. Une personne
délicate qui souffre si elle ne se lave pas le visage, peut le faire, mais il
est interdit de se rincer la bouche.
3) Interdiction
de se frictionner.
4) Interdiction
de porter des chaussures en cuir: tout autre matériel est permis.
5) Interdiction
d'avoir des relations conjugales. Il faut appliquer en plus les mêmes lois de séparation que lorsque la
femme est Nida.
Celui qui
transgresse la défense de boire ou de manger est frappé de la peine de Carète.
LE MALADE A
KIPOUR
1. En cas de
maladie on consulte un médecin expert. Si celui-ci déclare que le jeûne peut
aggraver l'état du malade et mettre sa vie en danger, il faut lui donner à
manger, même s'il s'y oppose.
2. Si le malade
déclare qu'il doit manger, même si le
médecin ne le juge pas nécessaire, on écoute l'avis du malade et non celui du
médecin, même si celui-ci affirme que tout aliment peut porter préjudice au
malade.
Dans un tel cas, cependant,
on rappelle au malade que c'est Kippour au cas où il l'a oublié. Si une
personne gravement malade se refuse à manger, par la crainte que Kippour lui
inspire, il faut l'en obliger.
3. Si un médecin
juge que le malade doit manger, et un autre qu'il peut jeûner, il ne jeûnera
pas.
Le malade qui
doit manger le fera par petites quantités de moins de 30 grammes d'aliments en
plus de 9 minutes et moins de 40 gr. de liquide en plus de 9 minutes. En effet
de telles quantités chez une personne saine, bien qu'interdites par la Torah, n'entraînent
pas la peine de Carète. Un tel régime ne s’applique pas au malade dont l’état
de santé exige que la nourriture lui soit administrée normalement.
4. Si quelqu’un, sous
l’effet de la faim a une crise de boulimie, dont le symptôme est
l’obscurcissement de la vue, on doit le nourrir immédiatement jusqu’à ce qu’il
recouvre la vue. Même si l’on ne dispose que d’aliments non Cacher, il faut les
lui donner sans délais.
ISSUE DE
KIPPOUR
1. La prière d'Arbit
à l'issue de Kippour est la même que
celle à l'issue de Chabat. On intercale dans la Amida: Ata 'Honanetanou. Après
Arbit, on dit Havdala sur du vin; on ne dit pas la Bérakha de Bessamim.
Pour la Bérakha
de Boré Méoré Haech on utilise une veilleuse qui a brûlé depuis l'entrée
de Kipour.
Après Arbit on a
l'usage de dire Birkat Halévana à la suite d'Arbit.
2. De retour à la
maison, à l'issue du jeûne, on mange dans une atmosphère de joie véritable - la
joie de se sentir pardonné et purifié.
3. Tout de suite
après le repas, on effectue le premier travail de construction de la Soucca
afin d'unir la Mitsva de la Soucca à celle de Kippour
Tiré du Choulkhane Aroukh abrégé de Rabbi M. Hassan
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